Nous sommes déménagés dans la magnifique ville de Québec le 1 er juin dernier. Nous avons trouvé un endroit parfait pour nous dès la première visite. Un trois et demi sur deux étages tout meublé en plein cœur du vivant St-Sauveur.

Gagner de l’expérience

Nous apprenons lentement, mais sûrement de nos erreurs. Rappelons nous ici l’Estonie, et oui, nous avons dû tout laissé derrière. C’est certain qu’une pandémie mondiale n’arrive pas tous les ans, mais ça a quand même fait mal au cœur d’abandonner nos possessions de la dernière année. À partir de maintenant, nous essayerons de faire le moins d’investissement possible tant que nous ne serons pas certains à 100% d’où nous voulons habiter à long-terme.

Alors, cette fois, pas de casse-tête, on s’est installés avec nos quatre valises, on a ajouté deux ou trois meubles IKEA et le tour était joué. Ah! La sagesse, ça respire mieux hein! Ainsi, nous ne sommes pas pris et nous pouvons laisser libre cours à notre imagination pour l’avenir sans laisser le matériel dicté notre vie.

Redécouvrir Québec

Déménagement accompli, c’est le temps d’explorer. J’ai déjà habité Québec, mais jamais au centre-ville et je dois dire que même si nous avions quelques appréhensions au départ (Christopher n’avait jamais vécu entouré de béton) , nous adorons. On est proches de tout; autant des commodités que des espaces verts, c’est tranquille, on vit entourés de toutes sortes de monde; des familles, des personnes âgées, des étudiants, etc. On se sent très confortables. Je redécouvre Québec sous un nouvel œil.

La ville en tant qu’étudiante, c’est différent qu’en tant que couple marié, si j’ose m’exprimer ainsi. On a une routine, on prend des marches en amoureux, on travaille à la maison, on va à l’épicerie sur une base régulière, on s’intéresse à l’histoire de la ville, autrement dit, il y a plus que des bars à Québec ;).

Dans ma zone de confort

J’avoue que revenir en terrain connu m’apaise. J’arrive à mieux penser, j’ai retrouvé la « drive » qui s’était un peu dissimulée entre Iqaluit et Tallinn. Je ne dis pas qu’il n’est pas bien de sortir de sa zone de confort, au contraire, je n’ai jamais autant appris que dans les deux dernières années, c’est une force de caractère qui ne me quittera plus. Par contre, pouvoir utiliser cette force autrement qu’en m’adaptant à un nouveau milieu, me permet d’aller plus loin et de me sentir solide sur mes pieds.

Ce qui m’amène à mon nouveau projet, ou plutôt notre projet renouvelé : Northern Instinct Limited est devenu Fraser Nolet Solutions Inc. , avec sa division médiatique rily média. De nouveaux genres d’articles sont à venir!

Travailler pour soi

Notre entreprise prend un nouvel essor. Nous poussons vers de nouvelles plateformes et nous travaillons de pair pour créer une entreprise qui nous représente et dont nous sommes fiers. J’apprends énormément seulement en me concentrant chaque jour à l’expansion de notre entreprise. Il y a une différence entre travailler pour soi et pour une organisation; je sens que mes efforts sont directement liés à notre succès, c’est tellement motivant!

Il faut dire que juste avant de décider de réinvestir dans l’entreprise, j’ai essayé de me trouver un emploi dans la culture, mais en temps de pandémie ce n’était pas évident, il y a tellement de monde qui cherche et les employeurs sont frileux à l’idée d’engager du nouveau personnel (on peut difficilement les blâmer) . Alors, plutôt que de rester dans l’attente, j’ai décidé de bûcher, de foncer et de continuer d’élargir mon champ de compétences. Je me sens optimiste, je sens qu’on tient quelque chose, tsé , quand ton « gut feeling » te dit que ça va marcher, y’a rien de plus puissant que ça.

Conclusion

Nous sommes à Québec pour un an, au moins jusqu’à juin prochain. La suite, on ne la connaît pas, mais on a hâte. Toutes les portes sont ouvertes et tant qu’on travaille ensemble, on sait que tout va bien aller!