Journal 10 août 2019

Déménager sur un autre continent

Petit retour à la suite de mon dernier article où je me suis un peu emportée sur le pourquoi nous sommes en Estonie et nos trois semaines sur la route entourés de nos proches. (Son de rembobinage de cassette) : Egert nous attend à l’aéroport.

Par Marily Nolet

Déménager sur un autre continent

Petit retour à la suite de mon dernier article où je me suis un peu emportée sur le pourquoi nous sommes en Estonie et nos trois semaines sur la route entourés de nos proches. (Son de rembobinage de cassette) : Egert nous attend à l’aéroport.

24 juillet

Bagages en main, nous foulons maintenant le sol estonien. Déjà notre première impression à l’aéroport est bonne.

Egert nous amène directement à notre AirBnB dans le même quartier où se situe notre future maison : Nõmme.

Nous prenons une heure pour reprendre nos esprits et prendre une douche. (L’air d’avion, on se sent deg .) Ensuite, Egert sera de retour pour nous amener manger en ville. Bien que fatigués, cette escapade va nous aider à combattre le décalage horaire. (Nous avons sept heures de décalage à mettre à niveau.)

Il nous amène dans le quartier de Telskivii, ce mot signifie : brique. Tout de suite, nous repérons… c’est le coin des hipsters. Architecture urbaine; béton et chemins de fers, jeunes avec des tuques et des skates, des couleurs vives un peu partout et des kiosques de bouffe à l’allure délicieuse.

Egert savait ce qu’il faisait…déjà nous tombions en amour avec Tallinn.

On finit par choisir les dumplings, miam! C’était tellement bon et frais! (Le fossé qui nous sépare d’Iqaluit s’agrandit de plus en plus.)

Graffiti, de retour à la ville!
Resto-train, on a hâte de l’essayer!
Rue piétonne, on adore!

Ensuite, il nous fait un petit tour de ville rapide avec des indications sur un peu tout allant des catégories d’épiceries aux tensions culturelles jusqu’à la gouvernance politique. Nous avons les yeux écarquillés de curiosité malgré les poches qui se creusent peu à peu en-dessous de ceux-ci.

Nous passons aussi devant notre future maison, nous allons récupérer les clés demain!

Nous habitons la partie arrière du rez-de-chaussée de la maison et le deuxième étage en entier! Pour le reste, il s’agit de rangement.

Egert nous ramène au AirBnB, ce tour de ville était efficace; c’est le moins que l’on puisse dire.

Nous décidons de continuer le combat contre le décalage horaire afin de se rendre à l’épicerie, le « Selver ». Ayant tous les deux déjà quelques expériences de voyage entre le Canada et l’Europe, nous nous attendons à un ventre qui gronde au milieu de la nuit. 😉

Sur place, oh la la! On se rend définitivement compte que nous sommes dans un autre pays. Tout est en estonien, nous savons à peine ce que nous achetons. Dieu merci pour google translate . Quelle aventure! Nous arrivons tout de même à acheter de quoi faire des sandwichs ainsi que du lait et du café. Mission accomplie.

3h du matin

Les yeux grands ouverts : « C’est l’heure du sandwich! »

Lendemain, 25 juillet

Nous avons fixé un rendez-vous avec la propriétaire à 10h. Réveil pénible, mais nous arrivons à l’heure après une petite marche de 35 minutes.

On visite et on a une bonne vibe. Par contre, il y a un petit peu, pas mal, plus d’amour à donner à notre maison que ce à quoi nous nous attendions.

Mais comme Marie m’a si bien répondu lorsque je lui ai dis : « Ça tombe bien, vous avez plein d’amour à donner! »

Première semaine

En résumé: Peinture, quincaillerie et sieste!

On a travaillé pas mal fort, mais on commence à être contents du résultat. Maintenant, il nous reste à acheter ce qu’il nous faut pour bien vivre dans cette petite maison blanche de Tallinn. (Plus de photos suivront dans les prochains articles.)

Au boulot!

Petite anecdote du 27 juillet

On veut s’acheter des draps pour notre énorme lit venant avec la maison : KING SIZE. Je vois un magasin avec pleins de belles couleurs pis de belles affaires. Je veux aller là. On entre. Je cherche un peu aux alentours pour serviettes, draps, un par-dessus de duvet, etc. Je ne trouve pas grand-chose. Une vendeuse vient m’aborder, elle ne parle pas anglais. Ouf.

Donc : Un drap contour ça ne se mime pas très bien et ça ne se traduit pas vraiment avec google translate . Je ne suis toujours pas certaine de ce qu’on a acheté, mais ce n’est pas un drap contour pis ça nous a coûté un bras. Toutefois, on a une méchante belle douillette avec des petits singes. 😉

En conclusion

On adore notre quartier; rempli d’arbres, silencieux et à 15 minutes à pied d’une superbe épicerie. On fait notre nid, lentement mais sûrement. 🙂 On sera bien confortable ici.

La zénitude. On refait le plein d’énergie et on marche d’un pas léger.

Prochain article : Le tourisme!

Marily Nolet
Marily Nolet

Émerveillée et attentive, j'écoute la vie comme je la raconte.

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