Journal 11 mai 2016

Les enfants de Berlin

Jusqu’à ce qu’on parte à Berlin.

Par Marily Nolet

Les enfants de Berlin

Une semaine plus tranquille à Liège, seule avec moi-même la plupart du temps, mais ça m’a fait tellement de bien, encore une fois.

Parfois, il est plaisant de marcher dans la rue, sur un pont ou encore dans une foule sans avoir nul part où aller, sans être attendue, sans attendre non plus qui que ce soit, juste être là à regarder tout le monde. J’ai pris mon temps. C’était parfait, en plus, le vent était chaud.

Jusqu’à ce qu’on parte à Berlin.

15 euros le billet aller-retour, ya man .

On arrive à Berlin!!

Premièrement, on se rend au centre-ville, un petit train, puis le métro, on y est en moins de deux. Alexanderplatz, il fait un soleil éclatant.

Qu’est-ce qu’on fait? On marche, on regarde, on fait un pique-nique dans le parc central et on profite du fait de pouvoir boire de la bière en public. Life is sweet. On a même eu la chance d’assister à une manifestation, on en a, d’ailleurs, vu 4 pendant notre séjour, une ville grouillante d’idéaux.

Ensuite, on se trouve une auberge de jeunesse où passer la nuit et celle à venir, on découvre un magnifique quartier qu’on ne tardera à découvrir…après une bonne nuit de sommeil.

On se réveille, c’est dimanche matin, 5 euros le déjeuner à volonté, miam, j’ai faim.

On a bien mangé, bu un thé, maintenant on se dirige vers le marché, le flea market . C’est énorme, on y trouve une variété incroyable de trucs machins chouettes . Marie se trouve un print, et moi, des boucles d’oreilles vagabondes. C’est aussi là qu’on  essaie le légendaire currywurst.

C’est bondé de monde, il y a de la musique partout, on s’étend au soleil, car oui, il est toujours de la partie à notre plus grand bonheur.

Entre autres, une découverte musicale live ( c’est le gars au trombone): https://soundcloud.com/16prod

De retour à l’ hostel , on fait une sieste. À notre réveil, on a besoin d’encore un peu plus d’énergie, alors on s’initie à une boisson populaire en Allemagne se nommant Club mate. C’est une boisson énergisante à base de maté.

On se trouve un petit parc. C’est tellement beau, ça sent bon, il y a des gens qui font de l’acro-yoga, des jeunes familles partout, des gens à vélo. D’ailleurs, c’est ce que j’ai trouvé le plus beau à Berlin: les familles! Les gens sortent avec leurs très jeunes enfants partout: siège de vélo, sac à dos, etc. Ça change complètement l’ambiance d’une ville, la rendant tout de suite plus chaleureuse et attachante.

Prochaine étape, on se dirige vers la East Side Gallery . On va voir le mur de Berlin, du côté est, celui qui fut autrefois sous le régime communiste jusqu’à ce que le capitalisme ne l’emporte définitivement.

C’est tellement mystique et porteur de grandes idées, j’ai l’impression d’aller vivre un moment d’histoire. Mon cœur révolutionnaire ne pourrait pas être plus comblé.

Pour ceux que ça intéresse afin de se mettre dans l’ambiance, je vous conseille ce film:

Good Bye Lenin.

À la suite du mur, on va se promener dans ce nouveau quartier, complètement différent de celui dans lequel notre auberge de jeunesse se trouve. On sent le mélange des cultures, on sent que c’est un quartier en devenir, mais qui a déjà tellement vécu. Les images autour de nous sont magnifiques. On en profite aussi pour prendre des photos dans un photobooth, il y en a partout à travers la ville. C’est un peu vintage , on adore.

On rentre à l’auberge, on boit une bière (délicieuse, vraiment pas cher), on mange un kebab . Vu la forte immigration turque, il y a des kebabs partout en Allemagne. Yeah!

Puis, ça va être l’heure de dormir, on est si raisonnables!

Dernière journée à Berlin, un peu de magasinage (tellement de belles choses o_o) et on profite des parcs, du soleil ainsi que de la beauté des gens.

D’ailleurs, la verdure est partie intégrante de la ville, tout comme les vélos. Ce qui a comme avantage de désengorger les routes, de réduire les bouchons de circulation, donc de rendre la ville plus apaisante et zen. Se déplacer à vélo et à pied permet, je crois, de garder un équilibre du corps et de l’esprit. Tout comme se déplacer en transport en commun permet de garder contact avec la population qui nous entoure. À Berlin, tout y était, même que pendant la fin de semaine, les métros, trains et autobus continuent 24h sur 24. N’est-ce pas génial?

On termine notre virée par Kreuzberg, le quartier festif par excellence, on y boit une bière tranquilou et on va finir la nuit à l’aéroport, notre vol est à 6h20 demain matin. Ah! les délicieuses nuits d’aéroport, on ne s’en lasse jamais.

On repart toutes reposées, ou presque, mais de bonne humeur, avec l’envie d’apprendre l’allemand et de vivre à Berlin un jour (bientôt). Désormais,  cette capitale culturelle, underground, a une place bien à elle dans mon cœur.

C’était la première fois que je voyageais dans un pays où je ne connaissais nullement la langue, ce fut quelque peu déstabilisant même si tout le monde parlait très bien l’anglais. Reste que je m’aperçois qu’il est important et plus agréable de connaître la langue du pays dans lequel on va, ou du moins, quelques mots. Cela permet une meilleure approche ainsi qu’une meilleure compréhension du nouvel univers dans lequel on se trouve. Parce que oui, chaque langue est un univers et peut nous apporter des connaissances autant théorique que sociale et personnelle. Il faut rester ouvert, encore et toujours.

C’est pourquoi je me mets à l’apprentissage du néerlandais pour mon prochain voyage vers les Pays-Bas.

Wow! Voyager, ça ouvre tellement les horizons, il faut garder notre esprit actif et surtout, se lancer.

Marily Nolet
Marily Nolet

Émerveillée et attentive, j'écoute la vie comme je la raconte.

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