Journal 16 août 2019

Post-Toute!

J’étais supposée vous parler de tourisme, par contre ce n’est pas ce qui alimente mon esprit ces derniers jours, alors je reporte.

Par Marily Nolet

Post-Toute!

J’étais supposée vous parler de tourisme, par contre ce n’est pas ce qui alimente mon esprit ces derniers jours, alors je reporte.

Le stress, l’anxiété, la peur; c’est plus adéquat. Des émotions que je rencontre de plus en plus souvent, plus je vieillis.

Je me pose beaucoup plus de questions par rapport à mon présent et à mon avenir, et ça me prend vraiment comme une boule au cœur.

J’imagine que ça doit être ça, devenir un adulte.

J’ai vécu de gros changements cette année, mais je crois franchement que je sois mariée ou non, à Caraquet, Québec, Iqaluit ou en Estonie, en changement d’emplois ou en stabilité complète; je me sentirais au même carrefour giratoire.

J’en suis à un point où beaucoup de nouvelles réalités entrent dans mon quotidien et viennent troubler mes idéaux les plus profonds. J’ai de la difficulté à les gérer, parfois même, j’vous le dis, jusqu’à en faire de l’insomnie, moi, qu’on surnomme affectueusement la marmotte (je peux dormir n’importe où et n’importe quand).

Je me retrouve en-face de :

  • Vouloir que le monde soit juste;
  • Vivre simplement;
  • Faire attention à l’environnement;
  • Vivre doucement;
  • Être indépendante et libre;
  • Apprécier le vent d’août sur mes joues;
  • Perfectionner mes compétences artistiques;
  • Relever des défis;
  • Être près de mes proches; et,
  • Continuer d’apprendre sur le monde qui m’entoure.

Maintenant entre tous ces éléments viennent se glisser :

  • L’envie de viser plus haut professionnellement sans avoir le syndrome de l’imposteur;
  • La peur de laisser mes efforts et mon potentiel glissés entre de mauvaises mains ou de ne pas trouver ma voie;
  • L’envie de me donner le droit au confort et à la sécurité (trouver l’équilibre entre la voile et le port #JeanLeloup);
  • Le stress d’être autonome financièrement;
  • L’envie de créer une famille. Toutefois, j’ai eu une révélation :

Personne ne sait exactement ce qu’il fait.

La confiance en soi vient avec la pratique, plus tu essaies de nouvelles choses et que tu t’y appliques, plus un jour, tu t’accomplis. Cette philosophie dépasse largement l’univers du travail.

J’ai envie de me sentir à la hauteur de ma vie en m’engageant dans ce qu’elle est et dans tout le possible de ce qu’elle pourrait devenir si je m’en donne le courage et si j’y mets les efforts.

La vie et ce que tu en fais dépasse le fait de gagner de l’argent et d’en dépenser. Je ne veux jamais travailler seulement pour l’argent que ça me rapporte. Par contre, je comprends mieux l’impact de l’argent. Je déteste parler d’argent,mais c’est un mal nécessaire.

L’argent est un moyen dans notre société, il faut apprendre à le gérer consciemment. Beaucoup de maux de tête et d’insomnies seront évités si on a pris le temps de réfléchir avant de s’engager dans un nouveau travail ou avant de faire des dépenses. Il est important pour moi de vivre en harmonie avec mon environnement et d’exercer mon droit, mais surtout mon devoir de contributrice et de consommatrice au sein de la société.

À partir de maintenant, je veux choisir consciemment ce que je décide de faire, me faire un plan de match, m’y engager pleinement.

Je vais me faire un plan avec toutes les nouvelles variables de l’année 2018-2019, en prenant en compte mon cheminement antérieur. J’ai un besoin fort de stabilité et de clarté. J’ai besoin de m’enraciner dans ce que je vis, où je suis. À suivre.

Honnêtement, je me demande vraiment quoi faire à partir d’ici; je ne veux pas poireauter trop longtemps (quoique j’ai besoin de souffler quelques minutes) et je ne veux pas me lancer dans n’importe quoi. Je ressens le besoin de réaligner mes aspirations de vie, de me reconnecter avec ce qui me fait vibrer tout en les harmonisant avec mes apprentissages et mes nouvelles compétences.

Je réalise que mes réalités ne sont plus les mêmes que lorsque j’avais 19 ans et que je partais sur un nowhere voir le monde. Je dois l’accepter. Je ne suis plus à la recherche de l’inconnu ou de moi-même de la même façon.

Malgré cela, je reste la même personne et je veux continuer de vivre mes rêves sans compromettre qui je suis au nom de l’ adulthood .

Maintenant, il me reste à créer, dans mon quotidien, toutes ces belles grandes phrases. Force est de constater que c’est plus facile à écrire qu’à faire. Eh oui!

Mon avantage : Je n’ai pas peur de la nouveauté et j’y prends plaisir.

Malgré mon jeune âge, je remarque une régularité : Tout change et je serai confrontée à la nouveauté toute ma vie. (Heureusement!)

Ma nouveauté: Me stabiliser par moi-même dans mon foyer. (Vie à deux, déménagement, nouvel emploi (à venir), nouveau pays, nouvelles langues, etc.)

En conclusion, j’essaye vraiment de profiter du moment présent et d’arrêter de me poser un million de questions, mais comme vous pouvez le remarquer, c’est loin d’être évident.

J’ai lu quelque part que de se remettre en question était un signe d’intelligence 😉

Cheers!

Marily Nolet
Marily Nolet

Émerveillée et attentive, j'écoute la vie comme je la raconte.

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