Personnellement, cette nouvelle année, je la sens différente de la fin 2019. Je me sens moins tourmentée par d’innombrables questions. Je suis dans l’action et plus dans l’attente de la perfection, du coup mon énergie semble revenir. Je poursuis une nouvelle aventure qui me correspond de plus en plus. Je veux toujours m’investir dans la communauté et trouver un but à mon existence (sans vouloir être dramatique), mais il y a moins d’urgence.

Crise de quart de siècle

Ce matin, j’écoutais un Ted talk sur la crise du quart de siècle, et je me reconnaissais totalement. De ce fait, j’ai analysé mes dernières grandes décisions : Je n’étais pas à l’aise dans un emploi alors je l’ai quitté pour un stage dans le Nord, j’ai écouté mon « gut feeling » et il me porte toujours. Cependant, suivre son instinct n’est pas facile tous les jours et c’est normal, parce que :

• Qui sait exactement ce qu’il est supposé faire de sa vie?
• Qui sait comment gérer toutes ses émotions? Personne.

Et ce, malgré ce qu’ instagram et facebook nous laisse voir. Il devient alors vraiment facile de se comparer, en plus d’avoir le sentiment de devoir prouver à tout le monde que nous vivons nous-mêmes dans un rêve.

Réalisation

Premièrement, on ne peut pas être heureux n’importe où et tout le temps. Cependant, on peut prendre des actions pour s’approcher de notre vision du bonheur. Cette vision est malléable et elle changera dans le temps, car on s’adapte, on se transforme et on évolue. Ma vision du bonheur est différente de celle que j’avais à 15 ans ou à 21 ans.

L’ensemble de libertés et de responsabilités que représente l’ adulthood peut être générateur de créativité. Il est possible de tirer le meilleur parti de sa vie, c’est un choix.  Ça donne beaucoup de force de savoir que l’on a un impact aussi significatif sur son parcours.

Résolution

Bref, j’ai pris une résolution : Cette année, je veux vivre mes aspirations avant celles que les autres imaginent pour moi… ou que je m’imagine qu’ils s’imaginent.

No matter what, je vais décevoir et je vais faire envie; autant s’aimer soi-même, se faire confiance et prendre des engagements envers soi pour s’assurer une sécurité et se donner de la force. Je ferai des erreurs, mais il est toujours possible de réaligner le tir, aucune décision n’est terminale ou parfaite. Je ne suis pas spectatrice, je suis actrice de ma propre vie.

Et, action!

Par conséquent, j’ai pris des décisions avant les fêtes et maintenant je m’assure de les assumer. Un retour à l’école sera à l’ordre de jour. Je commence cette semaine.

Pendant l’automne, je me demandais si je voulais aller à l’école ou aller travailler. J’ai analysé les deux options pour finalement me rendre compte que l’école serait la meilleure alternative.

Je me suis pris un cours pour améliorer ma rédaction académique en anglais et deux cours axés sur la science politique à l’international.

Le temps des fêtes

En conclusion, sur une note plus légère, on a eu la visite des parents de Christopher pour trois semaines pendant le temps des fêtes. Ça nous a donné l’occasion de s’ancrer dans le moment présent et de laisser aller les réseaux sociaux et les pressions extérieures. Quel bonheur!

À la suite du départ de la belle-famille, Christopher et moi avons continué d’explorer notre ville d’adoption dans toutes ses attractions et avons pris du temps pour nous deux, c’était chouette! On a fait quelques musées, on a pris de grandes marches, on a découvert un jazz club et on est allé faire un tour de grande-roue!

Je vous laisse sur quelques photos.

Une grande force de Tallinn est définitivement ses sentiers parmi les arbres, en pleine ville. Honnêtement, c’est vraiment ressourçant. On essaie d’en profiter au maximum! La marche, c’est bon pour l’esprit.

Glehn Park

Crocodile moi

Moi

Tour et moi

Path

Tour

Bateaux

Bouteilles

Christopher

Nous

Musee