Devenir nous
L’espace d’une semaine, Michelle Obama fût mon mentor. J’ai dévoré sa biographie « Devenir ». Cette lecture m’a permis de mettre le doigt sur plusieurs de mes questionnements existentiels actuels et je crois que plusieurs femmes pourront s’y reconnaître aussi.
Par Marily Nolet
L’espace d’une semaine, Michelle Obama fût mon mentor. J’ai dévoré sa biographie « Devenir ». Cette lecture m’a permis de mettre le doigt sur plusieurs de mes questionnements existentiels actuels et je crois que plusieurs femmes pourront s’y reconnaître aussi.
- Un résumé de ma lecture et les passages dans lesquels je me suis reconnue.
- Un extrait du chapitre « Devenir nous » qui m’a particulièrement émue.
- Mon analyse du livre et comment je l’applique à ma vie personnelle.
- Le monde tel qu’il devrait être; le monde version « nous ».
Résumé
Je vais ici me concentrer sur les passages dans lesquels je me suis reconnue.
Michelle Obama a grandi dans une famille modeste, solide et aimante du South Side de Chicago. Elle a un frère sportif et aimé de tous, un père fiable et travaillant ainsi qu’une mère dévouée et forte.
Elle a rencontré Barack quand elle avait 25 ans.
Elle a assumé plus d’un rôle professionnel avec brio.
Bref, Michelle Obama est impressionnante, authentique et franchement rassurante pour l’avenir de l’humanité. Elle me donne espoir.
Extrait du chapitre « Devenir nous »
Je vous amène au passage où elle commence un journal personnel pour mettre de l’ordre dans ses pensées. Elle est alors dans la mi-vingtaine, elle est avocate dans un grand cabinet, elle gagne bien sa vie et elle vient de rencontrer Barack.
Cette confiance en soi innée était évidemment admirable, mais, franchement, essayez de vivre avec. Coexister avec la solide détermination de Barack – dormir dans le même lit qu’elle, prendre mon petit déjeuner avec elle – exigeait un minimum d’adaptation, non qu’il en fit étalage, en réalité, mais parce qu’elle était incroyablement présente. Face à cette certitude, à cette conviction de pouvoir changer le monde, je ne pouvais m’empêcher de me sentir un peu dépassée. Sa détermination me faisait l’effet d’un défi involontaire à la mienne.
Un, je ne sais pas très bien quelle direction je veux donner à ma vie. Quel genre de personne j’ai envie d’être? Quelle contribution est-ce que je veux apporter au monde?
Deux, je commence à prendre très au sérieux ma relation avec Barack et j’ai l’impression d’avoir besoin de mieux me comprendre.
En relisant ces lignes aujourd’hui, je sais très précisément ce que j’essayais de me dire – ce qu’aurait pu me dire sans détour une femme pragmatique si j’avais eu un tel mentor. Au fond, c’était très simple. Premièrement, le métier d’avocate me faisait horreur. Je n’étais pas faite pour ça. Je me sentais vide, même si j’étais tout à fait compétente. C’était un aveu éprouvant, vu la masse de travail que j’avais abattue et l’ampleur de mes dettes. Dans ma volonté aveugle de me surpasser, dans mon besoin de faire les choses à la perfection, je n’avais pas su voir les signaux et je m’étais engagée dans une mauvaise voie.
Deuxièmement, j’étais profondément, délicieusement amoureuse d’un type dont l’intelligence supérieure et l’ambition risquaient de finir par dévorer les miennes. Je le voyais déjà venir, telle une déferlante accompagnée d’un puissant contre-courant. Je n’avais pas l’intention de m’écarter de son passage – j’étais trop attachée à Barack désormais, trop amoureuse -, mais j’avais tout intérêt à me planter rapidement et solidement sur mes deux pieds.
–Michelle Obama, Devenir, p. 290 – 292
Analyse personnelle
Ces paroles ont eu un effet immédiat, elles sont venues se blottir dans le creux de mon cou et m’ont rassuré.
Rencontrer Christopher; un homme accompli, intelligent, rempli d’ambitions, a été un point tournant merveilleux dans ma vingt-cinquième année de vie. Cette rencontre a aussi amené son lot de questionnements existentiels. Je ne fais que penser à mon article Post-toute.
J’ai pris conscience que toutes ces questions, des femmes fortes et indépendantes ce se les ont posées avant moi. L’une d’entre elles est Michelle Obama et force est d’admettre que ça me donne une méchante bonne tape dans le dos.
Son expérience partagée m’a donné confiance en l’avenir.
À parcourir sa vie, je me suis rendue compte de la pluralité des rôles que l’on pouvait exercer dans une seule et même vie, mais surtout, que tous ces rôles, aussi vastes soient-ils, peuvent être synonyme de force et d’accomplissement.
Contrairement à Michelle qui a foncé tête baissée dans la mêlée, j’ai toute ma vie beaucoup pensé à la place que je voulais prendre dans le monde. Toutefois, j’ai toujours été méfiante de l’ambition et du succès, contrairement à mon amoureux.
Le monde tel qu’il devrait être
Saviez-vous qu’avant d’aller étudier en droit à Harvard, autour de ses 27 ans, Barack Obama a été organisateur de communauté pendant 3 ans?
Eh ben , j’vous l’jure !
Dans le livre, ce passage sur sa vie est ponctué de ces deux questions :
Qu’est-ce qui est préférable pour nous?
Nous contenter du monde tel qu’il est ou travailler à rendre le monde tel qu’il devrait être?
Ben là , c’est clair!
Conclusion
Je suis une éternelle optimiste, idéaliste, rêveuse et je veux faire partie d’un monde meilleur. Cependant, je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre ni quels rôles j’y jouerai.
Un optimiste est la chose la plus radicale que tu peux être.
Une chose est sûre, mon mari, je l’aime à la folie. Je veux qu’on soit une équipe forte et pleine de caractère. Christopher fait et fera parti de ma vie. Il m’offre son support et il croit en moi depuis la première seconde. C’est réciproque, je ressens la pareille pour lui!
Désormais, nous sommes deux. C’est déstabilisant, mais grisant.
Je vais m’adapter. Je vais planter mes deux pieds.
Notre rencontre a changé la vie telle que je la connaissais. #PS #ILoveYou
Maintenant, nous devenons nous.
Marily Nolet
Émerveillée et attentive, j'écoute la vie comme je la raconte.
