• Comment mon cahier à colorier prend part à mon quotidien pendant le confinement.
• Essentiel, un mot qui prend une toute autre tournure quand nous faisons face à une pandémie mondiale.
• Et après? Maintenant que nous sommes revenus, qu’est-ce qui s’annonce pour la suite de nos aventures?

Mon cahier à colorier

Ces temps-ci, je colore. Je colore parce que je n’arrive pas à tracer les contours. Toutefois, j’ai un besoin immense de couleurs, de couleurs vives et chaudes. Comme si ajouter des pigments sur des formes tracées au préalable m’aidait à mettre de la nuance dans ma vie confinée. D’ailleurs, je garde mon livre à colorier ouvert sur la table de la cuisine, ainsi d’un simple coup d’œil furtif, ma pupille peut être rassurée et vivifiée.

Dessin jungle

Dessin oiseaux

J’ai fait cette corrélation aujourd’hui. La semaine dernière, j’avais rangé mon cahier; en le ressortant et en ayant la possibilité de le regarder et d’imaginer les couleurs que j’y ajouterais plus tard, je me suis aperçue qu’il m’avait manqué.

Nous vivons une drôle de période. Je m’ennuie de mon cahier à colorier quand il est rangé et je l’associe à ma capacité d’améliorer la palette de tons présente à l’intérieur de ma vie. Un peu bizarre quand même on va se le dire.

L’essentiel

J’ai l’impression que tout ce qui fait partie de mon quotidien a le potentiel de me rassurer. Mon environnement prend une importance non-négligeable.

Le monde revient vers l’essentiel :

(Chanson sur repeat dans ma tête chaque fois que j’entends « services essentiels ».)

Oh Ginette! Bref, là où je veux en venir c’est que nous n’avons d’autres choix que de se tourner vers nous-mêmes, d’apprendre à se connaître et à vivre avec notre entourage immédiat; impossible de laisser-aller ou d’oublier, ce qui est là tu le ressens tous les jours, aucun autre tracas pour éviter tes sentiments profonds.

Quel est ton essentiel?

Une retraite forcée pour tous les citoyens, tu parles d’une affaire!

Et après? Christopher et moi sommes de retour au pays, près de nos familles. Nous sommes assurés médicalement, nous avons fait notre quarantaine, nous avons un endroit où habiter jusqu’en juillet, j’aime colorier, j’ai repris le yoga… et après?

C’est déstabilisant de se retrouver avec autant de temps non-déterminé sans savoir si on pourra subvenir à nos besoins; «on» comprenant ici nos proches, voisins, amis, etc. On baigne dans un néant de couleurs froides, comment ferons-nous pour rester au chaud?

Alors Christopher et moi, on réfléchit, et pour réfléchir, on réfléchit! Chaque jour on trouve un nouveau plan de match. Comment faire tourner les événements en notre faveur?

Pour l’instant, nos pensées reviennent vers nos débuts, notre essentiel 😉 , vers notre petite entreprise. Vous vous souvenez l’an dernier, je vous ai parlé de Northern Instinct Limited . Nous avions fait quelques contrats, mais on s’était mis sur pause en Estonie. Maintenant de retour au Canada, on a envie de se construire quelque chose à nous qui pourra être profitable à la société. Plus que jamais, nous voulons utiliser nos compétences à leur plein potentiel et s’assurer une stabilité pour les années à venir.

J’ai une petite larme à l’œil quand je pense à notre projet d’Italie et à ma maîtrise, mais c’est la vie et je me sens optimiste pour ce nouveau projet. Je vous donnerai plus de détails lorsqu’on aura trouvé une idée viable.

Pour le moment, je peux quand même vous annoncer que ça ressemble à une couple d’années dans les alentours sans grand voyage international.

Québec city , on se dit à bientôt je pense ben !