Je suis assise sur un banc au soleil en ce 15 novembre et tout d’un coup, mon cœur se remet à battre.

Au bord de la faillite mentale, j’ai eu peur, mais non, la vie a repris aujourd’hui. À coup de je t’aime, de main sur l’épaule, la pression s’est échappée. J’existe ici et maintenant. En manque de contact humain, j’étais prise au piège.

Aux oreilles: « Oublie pas mon corps, revolution was in the air »

Then, the metro broke down. I went up and the sun was shining again.

J’expire. J’observe. Je pense.

Cigarette au bec, mon bagage humain m’appartient.

Tout d’un coup, je revois le sourire dans le visage des gens.

Tous, seuls.

Tous, seuls sur notre petit banc, on apprécie la vie, on la regarde, notre peau se réchauffe au même rythme malgré tous les branle-bas de combats qu’on a pu subir.

Un souffle d’espoir, je remplis ma vie tranquillement, je vis coûte que coûte. L’harmonie revient dans mon cœur. Enfin.

J’ai peur, j’ai mal parfois, je vis la vie fort, je la ressens pis des fois ça me fait mal pis d’autres, ça me soulève.

Soupire, inspire, expire.

Ça pourrait être pire, mais en ce moment ça pourrait pas être mieux.

Oser vivre. Ouf! pas facile. Miraculeux, sometimes.